1. Modifications des conditions de circulation
2. Les nouveaux rythmes scolaires et le projet éducatif territorial (PEDT)
3. La création d’un emploi de régisseur pour la future salle culturelle et le renoncement probable à l’embauche d’un directeur culturel
4. La création d’un tarif à l’Accueil de loisirs pour les enfants non Plabennecois
5. Le montant de la dette de la commune

1 - Modifications des conditions de circulation

Plabennec avait depuis quelques mois trouvé de la sérénité avec une nouvelle rue du Maréchal Leclerc, sécurisée, notamment avec l’instauration de plusieurs priorités à droite visant à réduire la vitesse des voitures et autres véhicules. C’est en étant constamment sur ses gardes que le conducteur réduit sa vitesse. Beaucoup de bourgs ont adopté ce système.

La nouvelle équipe a informé le conseil de la suppression des priorités à droite au motif qu’elles n’étaient pas acceptables sur une route départementale.

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Vivre Plabennec a une position très différente : toutes les autorités compétentes (gendarmerie, conseil général, administration) avaient validé la précédente organisation et revenir en arrière ne pourra que contribuer à l’augmentation de la vitesse des automobiles, sur une artère qui a déjà connu de graves accidents de piétons (un mort il y a quelques années)

2 - Nouveaux rythmes scolaires et projet éducatif territorial (PEDT)

Les nouveaux élus majoritaires ont annoncé le 3 juin dernier qu’aucun Projet Éducatif Territorial ne serait signé et qu’ils ne mettraient pas en œuvre les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) qui devaient accompagner le changement des rythmes.

Face aux réactions des personnes concernées, l’équipe en place a du faire marche arrière, pour finalement ressortir le projet éducatif que la précédente équipe municipale avait élaboré en concertation avec les parties prenantes (parents d’élèves, enseignants, représentants de la Caisse d’Allocations Familiales et de l’Inspection de l’Education Nationale, personnel municipal).

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Peur de la manifestation annoncée par les parents d’élèves ? Couac dans l’équipe majoritaire ? Toujours est-il que Vivre Plabennec se félicite de retrouver un projet qui vise à améliorer les apprentissages et permet un meilleur équilibre des temps de l’enfant et la découverte d’activités culturelles, sportives et artistiques de qualité.

Néanmoins, le projet tel qu’il a été présenté par la nouvelle municipalité nous inquiète sur 3 points majeurs :

• la municipalité a une obligation de résultat : il est de sa responsabilité d’achever le recrutement de personnels en nombre et compétences suffisants pour s’occuper des enfants. Mme la Maire a d’ores et déjà annoncé que si le recrutement n’était pas bouclé dans les temps, des enfants iraient en garderie (potentiellement de 15h30 à 19h !)

  

Quelle est donc sa volonté réelle de faire réussir ce projet ?

• le projet est présenté comme expérimental alors que la loi prévoit que le PEDT a une durée de 3 ans, reconductible annuellement

  

Pourquoi vouloir à ce point être en mesure de tout annuler au plus vite ?

• Certes la gratuité des activités est acquise pour l’année scolaire à venir, mais au-delà, aucun engagement n’a été pris par la Municipalité pour que les ressources des familles ne constituent jamais un facteur discriminant pour l’accès à ces activités périscolaires

  

Est-ce là une volonté d’équité pour les familles ?

C’est pour suivre attentivement la suite des événements que nos élus ont demandé de participer au comité d’évaluation et à la commission extra municipale sur la “Réforme des rythmes scolaires”

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Plus généralement, ces volte-face sont de nature à nous inquiéter sur la constance et le sérieux avec lesquels les dossiers importants de notre commune pourront être portés à l’avenir par l’équipe en place.

3 - Création d’un emploi de régisseur pour la future salle culturelle mais renoncement probable à l’embauche d’un directeur culturel

La salle culturelle a été pensée par l’équipe précédente et l’OMC (Office Municipal Culturel) comme un équipement au service d’une programmation culturelle de qualité accessible à la population plabennecoise.
Le projet a bénéficié de subventions entre autres de la région Bretagne, conditionnées par le développement du service culturel municipal, notamment l’embauche d’un technicien pour faire fonctionner la salle et d’un directeur pour élaborer le programme culturel.

L’équipe en place a fait voter l’embauche d’un « super régisseur », véritable mouton à 5 pattes, doté de compétences techniques certes mais aussi en devoir d’assurer en même temps la gestion culturelle, la gestion d’équipe et les relations avec le public, rien que tout cela !

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Vivre Plabennec craint évidemment qu’en se limitant à un recrutement de technicien et en renonçant à celui d’un directeur, la municipalité ne se dote pas des moyens humains pour développer la programmation culturelle et que la salle soit sous-utilisée.
Les Plabennecois auraient donc payé un investissement sans profiter de l’essentiel : l’accès à la culture

4 - Création d’un tarif à l’Accueil de loisirs pour les enfants non plabennecois

Depuis bientôt 1 an, l’Accueil de loisirs (ALSH) accueille les jeunes Plabennecois ainsi que les enfants des communes partenaires pour ce projet : Loc Brévalaire et Kersaint Plabennec. Exceptionnellement, des conventions sont signées avec d’autres communes de la CCPA pour que leurs enfants puissent être accueillis à Plabennec quand leur propre centre d’accueil, plus petit, ferme. Cette mutualisation intercommunale permet à chaque commune de proposer à sa population des services de proximité, financièrement supportables.

Avec la création d’un tarif pour les non Plabennecois, il est désormais possible aux enfants d’autres communes d’être accueillis à l’ALSH. De façon non prioritaire, précise l’équipe en place.

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Vivre Plabennec estimant que la priorité aux Plabennecois et aux 2 communes partenaires n’etait pas clairement établie, ses élus se sont abstenus lors du vote du tarif

5 - Le montant gonflé de la dette de la commune

Lors du conseil municipal du 28 avril 2014, un des élus de Vivre Plabennec avait demandé à la majorité des éclaircissements sur le montant de la dette plabennecoise de 9,92 millions d’euros qui avait été affiché par la liste « Ensemble pour Plabennec » dans un tract pendant la campagne pour les élections municipales. Ce montant est inexact bien sûr car la dette de la commune s’élève en fait officiellement à 5,37 millions d’euros au 31/12/2013 et cette dette est compatible avec la bonne gestion d’une commune de l’importance de Plabennec.

Mme la Maire n’a pas souhaité répondre à la question lors du conseil en lui-même pour empêcher tout débat sur ce thème.
L’ « information  » donnée à l’issue du conseil était des plus confuses : l’adjoint aux finances s’est empêtré dans les notions de « nominal » d’emprunt et de « capital restant dû », a confondu les 2 grandes catégories qui structurent la comptabilité publique (le fonctionnement et l’investissement), a projeté dans le futur les besoins de financement sans tenir compte des capacités d’autofinancement que Plabennec dégage structurellement.

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Eviter le débat est vraisemblablement le signe d’un grand malaise : les Plabennecois sont naturellement sensibles à l’état des finances de leur commune et il est sans doute difficile de leur faire savoir que les chiffres diffusés pendant la campagne étaient erronés !
Répondre avec autant de confusion pourrait être le signe d’un mensonge non assumé et/ou d’une grande incompétence.
Tout ceci n’est pas de nature à nous rassurer !